Where Leaders Connect®

Leadership Visionnaire et Transformation Technologique avec Carl Robillard

CorporateConnections® Season 2 Episode 10

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Quel est l'impact des systèmes informatiques sur nos décisions quotidiennes et la gestion des entreprises? Découvrez-le à travers notre conversation avec Carl Robillard, le fondateur visionnaire et chef de la direction de Stratégie TI Consulting. Avec plus de 25 ans d'expérience, Carl nous raconte son parcours unique, depuis ses débuts en comptabilité de gestion jusqu'à son incursion dans le cinéma et la télévision. Il partage comment sa passion pour la structuration et l'organisation l'a mené à implanter des systèmes ERP dans des entreprises diverses, transformant ainsi leur approche de la prise de décision et de la gestion au quotidien.

La gouvernance des données est essentielle pour éviter les erreurs coûteuses et améliorer la prise de décision. À travers des anecdotes personnelles, nous explorons pourquoi un langage commun est crucial pour une bonne gestion des données. Carl met en lumière la loi 25 comme une opportunité de renforcer la rigueur en matière de protection des renseignements personnels, en les comparant à la gestion de l'argent. Adopter des pratiques organisationnelles solides peut non seulement améliorer l'efficacité mais aussi faciliter l'intégration des nouveaux employés.

L'intelligence artificielle transforme le marché du travail, et nous examinons ensemble les défis et les opportunités qu'elle présente. Les prédictions sur les emplois futurs et l'importance de trouver un équilibre entre automatisation et interaction humaine sont au cœur de cette discussion. Avec Trevor Botkin, directeur national de Corporate Connections Canada, nous réfléchissons à l'avenir des métiers traditionnels et à la nécessité d'un leadership éclairé pour naviguer dans ce paysage en pleine évolution. Notre conversation se termine par un appel à diriger avec vision, intégrité et engagement dans ce monde en constante mutation.

Speaker 1:

Sous-titrage. Société Radio-Canada exceptionnel moteur de changement et de l'innovation. Je m'appelle Trevor Botkin et je suis le directeur national de Corporate Connections Canada. Aujourd'hui, nous sommes ravis d'acquérir un invité de marque qui a changé le donne dans le domaine de stratégie et de la consultation en TI. Il s'agit de Carl Robillard, fondateur visionnaire et chef de la direction de stratégie ET Consulting. Avec une carrière qui s'entend de plus de 20 ans, carl est devenu une figure éminente dans l'industrie de technologie de l'information, réputée par sa perspicacité stratégique et son approche transformatrice de conseil en technologie. Dans cet épisode, nous explorions le parcours de Carr, son point de vue sur la rôle essentielle de la stratégie informatique dans l'environnement commercial d'aujourd'hui et son conseil en dirigeant qui cherche à exploiter la puissance de la technologie. mon dirigeant, qui cherche à exploiter la puissance de la technologie. Sans plus attendre, accueillons Carl à l'émission Where Leaders Connect. Bienvenue, carl. Je m'excuse de mon français. On va commencer comme ça, mais je suis vraiment hâte de vous voir aujourd'hui.

Speaker 2:

Merci beaucoup, Trevor. Super belle introduction. Je suis quasiment gêné, mais je vais le prendre pareil. C'est une belle description, mais je demeure très humble dans tout ça.

Speaker 1:

Quand on parle de plus de 20 ans, ce n'est pas loin de 25 ans déjà dans ton parcours en stratège et en TI. Je vais commencer peut-être un peu. C'est quoi, le début de ton chemin.

Speaker 2:

En fait, je suis CPA, donc je viens de la branche. À l'époque, il y avait trois autres professionnels. Je viens de la branche CMA donc, qui était plus la comptabilité, en management et orientée sur la prise de décision interne. Puis, je me suis Bien, j'ai poussé, j'ai fait une maîtrise en contrôle de gestion, donc tout ce qui s'appelle indicateur de performance Encore une fois, l'information pour la prise de décision, essentiellement au début de ma carrière. Bien, j'étais dans le monde du cinéma et de la télévision. C'est un monde très, très, très, très le fun et inspirant pour un jeune qui sort de l'université. Je me suis rendu compte que les artistes et la comptabilité, c'était pas nécessairement un mix parfait. Donc, je me suis senti pas mis de côté, mais que ce que je faisais avait plus ou moins d'importance. C'est la créativité qui comptait Et je suis quelqu'un qui aime mettre des choses en place. Puis la structure Par contre. Heureusement, dans ce cadre-là, à un moment donné, on m'a dit Ah, il y a un nouveau système ERP qu'on va venir implanter dans nos bureaux. Puis, on m'a dit peux-tu nous aider, peux-tu nous donner un coup de main? Et j'ai tellement adoré structurer les choses pour que ça soit plus facile plus tard pour la prise de décision pour le quotidien des gens, que j'ai délaissé la tenue pas la tenue de livre, mais le contrôle mensuel pour implanter une dizaine de petites organisations dans ce regroupement de compagnies-là. Tantôt, c'était des compagnies, des producteurs de films, tantôt c'était au niveau des effets 2D, des effets 3D.

Speaker 2:

On avait même des magazines à New York. Je me suis même pointé à New York pour aller implanter des magazines à New York. Je me suis même pointé à New York pour aller implanter des magazines très, très cool. À l'époque, je suis tombé en amour avec organiser les choses pour que ça éminue essentiellement. C'est comme ça que ça a commencé, trevor. On est en 1998. Si on fait des mathématiques, ça fait 26 ans. C'est intéressant.

Speaker 1:

Je ne savais pas que tu as commencé dans le cinéma et la télévision. Moi, j'ai fait la même chose, mais c'était à côté comédien. Et puis, mon cerveau, ce n'est pas comme le tien, ce n'est pas les lignes droites, c'était plein d'artistes et pas de chiffres à faire. Depuis les derniers 26 ans, on a vécu, on a tout vécu, mais certains dans le domaine de ERP, technologie, cinéma, télévision, on a vécu beaucoup de changements. C'est quoi le changement que tu as vécu, que tu as vu dans les derniers 26 ans, que peut-être dans un indice où on va, dans les prochaines 5 à 10 ans?

Speaker 2:

OK, très bonne question. Bon, je pense que je mentirais si je disais pas que l'AI, qui est en train de se passer présentement, c'est probablement le plus gros disturber au niveau des systèmes de gestion, parce qu'au départ, on parlait de systèmes plus ou moins intégrés, où on vendait les SAP de ce monde, où c'était une grosse plateforme, ça prenait des serveurs chez les clients, il y avait toute une notion d'infrastructure. Après ce groupe, on a eu le passage vers le cloud. Ça, honnêtement, c'est quand même quelque chose d'important qui a permis, dans beaucoup de pression sur les équipes d'infrastructure, ça a permis d'avoir des interfaces beaucoup plus riches pour les utilisateurs mis, d'avoir des interfaces beaucoup plus riches pour les utilisateurs. Par contre, il y a eu comme une espèce de laisser-aller d'un point de vue gouvernance des données. On avait comme complètement éparti ce volet-là, on avait moins de contrôle. Là, les lois font en sorte. Je pense à la loi 25, entre autres, où les renseignements personnels doivent être vraiment sous contrôle des organisations au Québec, en lien avec le GDPR.

Speaker 2:

Donc, les solutions SAS, maintenant, il faut les vérifier un peu plus pour savoir exactement sur où les données, et ainsi de suite. Et la cybersécurité, effectivement, c'est quelque chose qui a pris de l'ampleur parce que, en fait, selon une lecture que j'ai faite il y a quelques mois, l'onu a trois préoccupations La crise économique mondiale, la crise climatique et la cybersécurité. Donc, l'onu en a beaucoup à penser et ont trois priorités, et la cybersécurité fait partie de celle-là. Donc, on s'entend que, pour moi, le vol d'identité, toutes ces choses-là, c'est quelque chose d'excessivement préoccupant.

Speaker 2:

On essaie vraiment vraiment d'éduquer nos clients, de s'assurer que les systèmes sont en place, respectent les meilleures normes pour éviter. Il y en a qui vont dire Ah oui, il faut protéger l'organisation. Oui, c'est vrai, mais moi, ce qui me passionne dans la vie, c'est de protéger les gens. Donc, je veux mettre mon épaule à la roue à ce qu'il n'y ait pas une personne qui soit mettons un client d'un de nos clients qui se fasse voler son identité, puis qui ait des enjeux de fra me chercher, disons. Donc, si je réponds à ta question, il y a eu le on-prem vers le cloud, qui a été un gros changement.

Speaker 2:

Après ça, la cybersécurité est venue prendre de plus en plus d'espace Et là bien, tout récemment, le AI commence à être visible pour les gens, on commence à voir ce qu'on peut faire. Mais mélanger du AI avec la cybersécurité, je veux dire, là, ça vient changer beaucoup de choses. Donc, tout ce volet-là de comment ça va se terminer, on pense à Je donne un exemple Les mesures biométriques pour se faire authentifier avec la rétine de l'oeil, ou quand votre iPhone reconnait votre visage, et ainsi de suite. Ben, tantôt, là là, on se promène sur des setois, mais tantôt on va se promener dans du metaverse. On va être dans des environnements virtuels complets.

Speaker 2:

Vous allez pouvoir aller magasiner sur je sais pas quelle rue. Vous voulez aller magasiner aux États-Unis ou ailleurs dans le monde. Vous allez pouvoir rentrer dans les magasins, vous allez pouvoir voir en trois dimensions tout ce qui en est, vous allez pouvoir communiquer avec un vendeur ou une vendeuse sur place et votre moyen de paiement va être votre rétine, parce que ça va être la seule façon de vous identifier. Donc, si quelqu'un se fait voler une empreinte de sa rétine, bien là, ça veut dire que le hacker peut se promener et peut aller un peu partout. Et imaginez que vous arrivez dans une fausse boutique virtuelle où c'est carrément un front et on prend votre numéro de carte de crédit, mais qu'il n'y a pas d'inventaire réellement. Donc, on vient de multiplier les enjeux. Donc, ça va être quelque chose. L'avenir numérique va se complexifier, mais comme dans n'importe quoi. Puis là, je reviens en arrière, dans les années 90,.

Speaker 2:

Il y avait beaucoup de systèmes et les systèmes se parlaient peu. Ça prenait beaucoup d'intégration manuelle entre les systèmes Des fois, ça représentait un gros pourcentage de l'implantation C'était de faire les ponts entre les systèmes Pour que la donnée A d'un système A se ramasse dans le système C. Un peu plus loin, il y a eu une notion d'API où on a mis des protocoles, un peu comme loin, il y a eu une notion d'API où là, justement, on a mis des protocoles, un peu comme les USB Au début, brancher USB est devenu un standard, mais la notion des API a vraiment facilité tout ça. Donc, là, l'interopérabilité entre les systèmes est devenue beaucoup plus simple, beaucoup plus agile. Donc, je pense qu'avec l'AI, ce qui s'en vient, plus agile Donc, je pense qu'avec l'AI, ce qui s'en vient, ça va être très, très, très complexe.

Speaker 2:

À un moment donné, on va trouver certaines formes de standards qui sont reconnues, qui vont être acceptées, sur lesquelles on va pouvoir s'appuyer. Mais pour l'instant, c'est le Far West. Ça sort de tout bord, de tout côté. C'est quelque chose qui nous motive, mais qui nous tient sur nos gardes en même temps.

Speaker 1:

Longue réponse. Désolé, je suis parti. Non, c'est correct, il n'y a pas de courte réponse avec tes questions au niveau de TI, avec tes AIs, avec tout le cyber. Tu viens de parler de GDPR, mais on a ici au Québec, la monde nous regarde, mais c'est la loi 25 qui est vraiment plus intense de protéger nous comme consumers et moins comme business, et c'est une loi qui, je suppose, impacte toi et ton business vraiment fort, qui je suppose, impacte toi et ton business vraiment fort.

Speaker 2:

En fait, c'est là où, moi, je suis un gars optimiste. Des fois, je pose la question aux gens à quoi sert la loi 25? Puis, il y a des entrepreneurs qui me répondent avec beaucoup de respect, mais quand même beaucoup d'émotion Une autre contrainte qu'on doit livrer On peut-tu nous laisser faire notre travail? Pourquoi c'est encore à nous que ça nous impose de gérer tout ça? Ma réponse est en deux temps. Premièrement, on ne peut pas demander à chacun des individus de protéger ses renseignements à lui s'il les donne au nettoyeur, à Vidéotron ou, en tout cas, je ne veux pas faire de publicité, mais vous voyez le genre. Donc, c'est les entreprises qui reçoivent ces données-là qui doivent les gérer. Mais là, les entreprises, nos clients, nous disent Ah, c'est un fardeau, c'est un fardeau, c'est un fardeau. Je dis c'est un fardeau. si tu décides que c'est un fardeau, nous, ce qu'on dit, c'est qu'une bonne gouvernance des données, c'est essentiel pour que les systèmes fonctionnent bien. Tantôt, trevor, je te disais que je viens du monde de la comptabilité, de de gestion, pour être capable de prendre une prise de décision. Puis, on connaît l'expression garbage in, garbage out.

Speaker 2:

Donc, si l'information n'est pas bien transmise, si tout n'est pas là, c'est très, très difficile de prendre des bonnes décisions. Bien, je te jure, je vais dans les organisations des fois, puis il y en a qui fonctionnent en pouces, puis d'autres qui fonctionnent en centimètres. Donc, c'est très, très, très difficile pour une organisation et des systèmes de recevoir 2.0. Est-ce que c'est 2.0 pouces ou 2.0 centimètres? Donc, si les gens n'ont pas un langage commun à l'interne, on peut un créer des erreurs ou les multiplier.

Speaker 2:

Donc, la loi 25, elle vient dire tout simplement Hey, les ren, dire tout simplement hey, les renseignements personnels, c'est comme de l'argent, faut que t'en prennes soin, faut que tu la protèges Et faut que tu saches en tout temps où elle est OK, puis qui l'a manipulé, puis si on l'a déplacé, pourquoi. Je fais ça simple. Mais cette bonne habitude-là, on peut le faire aussi avec d'autres choses que de l'argent ou des renseignements personnels. Donc, moi, ce que je dis à mes clients, c'est profitons de la loi pour se doter d'une rigueur en gouvernance de données, puis appliquons cette rigueur-là à l'ensemble de vos données. Comme ça, vous allez être beaucoup plus efficaces. Je fais une analogie complètement stupide, mais vous allez comprendre. On sait très bien que de l'argent, on fait attention.

Speaker 2:

Donc, tu ne laisses pas traîner de l'argent chez vous, tu ne laisses pas un 100$ à la table et tu invites un paquet de monde chez vous. Bon, si c'est tes amis, le 100$ va rester là. mais on comprend qu'on ne laisse pas traîner ça. Si tu as pris des bons réflexes de serrer les choses, combien de personnes et je m'inclus là-dedans ont un trou sur les clés et ne savent pas trop à quoi servent toutes les clés?

Speaker 2:

sur leur trou sur les clés, il en laisse des fois une place et il en laisse des fois une autre. Mais il y en a d'autres qui ont une petite boîte avec des tags. ils savent exactement à la clé, à la clé à quoi, et ainsi de suite sont juste plus organisées. Tu rentres dans le garage ou dans la maison de ces gens-là, tu fais comme Oh wow», ça accroche, ça donne confiance.

Speaker 2:

Mais c'est la même chose. Si on prend le thinking, la gouvernance des données pour la loi 25 et on l'applique au reste, ça va juste être plus facile pour tout le monde. Donc, souvent, les gens nous disent Pourquoi qu'on est là. Pénurie de main-d'oeuvre, j'ai de la misère à embaucher du monde. les gens s'en vont, puis j'ai de la misère à les former. Bien, je reviens sur mon trousseau de clés.

Speaker 2:

Si la personne arrive, puis je dis tiens, voici le trousseau de clés, puis il dit c'est laquelle? Bien, tu dis c'est celle-là. comment vous voulez que cette personne-là soit efficace dans votre organisation, rapidement? Mais si vous dites non, non, regarde, il y a une petite boîte, il y a un panneau, tu l'ouvres, puis tu as toutes les clés qui sont là, c'est nommé, tu sais quand ils sont utilisés, puis tu les quittes. Wow, on vient de documenter une connaissance interne. ça n'a pas fait mal, ça n'a pas dis à mes clients profitons de la loi 25 pour gagner en hygiène de gouvernance de données, puis après ça, appliquons-la là où c'est nécessaire. Je ne vous dis pas de classer vos pattes dans votre armoire en ordre d'alphabétique, mais on peut-tu gérer les clés, par exemple. Donc, vous voyez, il faut trouver un dosage. On ne mettra pas des étiquettes sur tout, mais il y a moyen de profiter de ces choses-là.

Speaker 1:

Selon vous, que risquons-nous de perdre avec tous ces avancées technologiques?

Speaker 2:

Wow, tu as bien des bonnes questions, trevor.

Speaker 1:

Ce n'est pas toujours facile d'être sur le podcast, parce que je ne donne pas les questions en avance. Tu donnes les réponses. Ça, c'est une belle question. Je m'excuse en avance, mais oui, c'est un peu un hot seat pour toi.

Speaker 2:

Non, mais j'aime ça De toute façon. C'est ça corporate connection. Soyons entrepreneur, soyons vigilant, soyons tout là. J'adore ta question, trevor. Ce qu'on risque de perdre, selon moi, selon une statistique, 65 % des emplois dans 30 ans n'existent pas encore. 65 %, 35 %. Que tu es, 35 %, est-ce que tu es dans 30 ans? peu importe, c'est sûr que on regarde ça. Les livreurs de lait, ça n'existe plus. Est-ce que les gens consomment du lait? Oui. Est-ce que le livreur de lait fait d'autres choses de sa vie? Oui. Par contre, quand on parle d'autres choses de sa vie, oui. Par contre, quand on parle d'intelligence artificielle ou de robotisation, c'est sûr qu'on enlève beaucoup de pression sur les humains, des fois peut-être un peu trop de pression, moi, ce qui me fait peur. Puis, je reviens au niveau du cinéma. Tu peux demander à l'intelligence artificielle de te faire une scène de film. Donc, les perchistes, les preneurs de son, les caméramans, j'ai peur que l'intelligence artificielle enlève la créativité. On peut faire des chansons. Je donne un sujet, je donne un style. Fais-moi une chanson sur la loi 25, en mode country, je donne ça à l'intelligence artificielle et deux minutes après, on va écouter la tournée ensemble. Ça, ça me fait peur Comme humain, pas comme personne qui aime aider les organisations. Par contre, l'expérience client que nos clients veulent offrir à leurs clients, le côté chaleureux, il ne faut pas que ça se perde ces choses-là, et probablement que ça va être des différenciateurs pour les entreprises, de garder un côté humain. Donc, ça va être de trouver la balance entre l'automatisation et le volet humain. Donc, moi, c'est ce qui me fait le plus peur Et c'est sûr qu'il y a des jobs qui vont être amenés à changer énormément. Je pense à la consultation, entre autres, dont je fais partie. On le sait présentement, si on pose des questions à ChildGPT, par exemple, sur un domaine qu'on ne connaît pas, on a l'impression que c'est incroyable. Mais si on pose des questions précises sur un domaine qu'on maîtrise, on voit là où il n'a peut-être pas compris, où il n'est peut-être pas parfait, la marge d'erreur est quoi? 70 %, 80 %, peut-être 90 % accurate, qui est bien. C'est sûr que ça va aller en diminuant, mais il faut quand même amener un volet humain, il faut quand même transmettre cette information-là. La gestion, le changement, toutes ces affaires-là ne pourront pas être faites par l'intelligence artificielle. Donc, ça va être de trouver. Les consultants vont devoir trouver des nouveaux rôles Et c'est drôle, on dit souvent les médecins, entre autres, ils détestent Google. Pourquoi? Parce que les patients arrivent avec leur, déjà un diagnostic basé sur une information plus ou moins Ce qui va arriver. Ce qui va arriver, c'est que les spécialistes en RH, les spécialistes en logistique, les spécialistes en TI, les spécialistes en logistique, les spécialistes en TI, le client va pouvoir, avec plus ou moins de compétences pour analyser, arriver avec des conclusions erronées. Oui, ça va stimuler les discussions. Oui, il va y avoir un ramp-up plus vite, mais il ne faudrait pas que les gens prennent pour du cash uniquement ce qui sort de l'intelligence artificielle. Moi, ça me fait peur un peu, tout ça, mais je pense à mes enfants.

Speaker 2:

Les programmeurs, ça fait 20 ans qu'on se fait dire que l'informatique, c'est l'avenir, c'est l'avenir, c'est l'avenir. On parle souvent des programmeurs. Maintenant, les programmeurs, ils se fait dire que l'informatique, c'est l'avenir, c'est l'avenir, c'est l'avenir. On parle souvent des programmeurs. Maintenant, les programmeurs, ils sont aidés par l'intelligence artificielle. Qu'on pense au traducteur. C'était quoi un traducteur avant? C'est quelqu'un qui passe d'une langue à une autre. C'est quoi un programmeur? C faire interagir un ordinateur, c'est comme un traducteur, c'est entre des besoins d'affaires et un langage machine. C'est pour ça qu'on dit tu développes par quel langage? Donc, il a appris un langage. Mais maintenant, les traducteurs, il y en a quasiment peu ou pas.

Speaker 2:

Puis les programmeurs je pense qu'ils vont être les premiers à se faire tasser par l'intelligence artificielle. Puis, ça me fait, ça me rend triste parce que j'ai travaillé avec ces gens-là beaucoup, très longtemps. Puis, c'est sûr que les gens qui écoutent le podcast vont me dire Non, t'as pas raison, carl, t'inquiète». J'espère que j'ai pas raison, mais il va falloir que mes amis développeurs soient plus au niveau de l'architecture. Mais faire une code aujourd'hui, ça va aller très, très, très, très vite. Donc, la quantité de développeurs va shrinker, selon moi, ou réduire. Désolé pour l'anglicisme.

Speaker 1:

Non, c'est correct, c'est correct.

Speaker 2:

Rappelez-moi l'âge de vos enfants 18 et 21.

Speaker 1:

Oh boy.

Speaker 2:

Et 15 et 12. Et 13, vous allez me faire chicaner Et 13,.

Speaker 1:

Oui, ok, et puis, qu'est-ce que tu leur dis aujourd'hui pour les préparer pour demain?

Speaker 2:

Je leur dis de rester dans le volet le plus humain possible, donc tout ce qui est relation et non, et le moins possible dans la mécanique. Je ne parle pas, je ne parle pas, je ne parle pas. Les métiers manuels vont demeurer, c'est plus la notion de. Je reviens à l'exemple de la programmation, si c'est quelque chose qui nécessite beaucoup, beaucoup, beaucoup de connaissances fines, fines, fines. On pense aux fiscalistes, la fiscalité peu réduit. Il y a des engins, par contre, c'est la stratégie fiscale qui va demeurer. Donc, il faut monter au niveau stratégique. Est-ce que c'est pour ça que j'ai appelé ma compagnie Conseil Stratège TI? Parce que moi, je crois que je suis là pour la stratégie TI. Donc, peut-être que j'étais un précurseur à ce niveau-là.

Speaker 2:

Mais on a décidé, nous, de ne pas être des intégrateurs, de ne pas implanter les solutions, pour demeurer neutre, d'abord et avant tout, mais surtout parce qu'il y a une multitude de solutions et je ne veux pas pouvoir uniquement discuter avec une dizaine de ces solutions-là pour essayer de les vendre. Non, non, non. Je veux vraiment que mon client se sente totalement libre de discuter avec mon équipe et moi pour voir quelles solutions pourraient être intéressantes pour lui, et ensuite, on va aller chercher les spécialistes. Donc, c'est les spécialistes qui sont à risque, donc les ultra-spécialistes sont à risque, selon moi, avec l'intelligence artificielle, c'est ça qui me rend triste.

Speaker 1:

Comme je dis, ma fille, c'est 11 ans. J'ai toujours ce soin, à l'aise avec le changement, juste de rester dans le mode d'adaptation, toujours apprendre Et chaque chose, parce que ça va changer. Et puis, on sait que les enfants d'aujourd'hui vont travailler dans un métier qui n'existe pas aujourd'hui Absolument. Il n'y a aucune formation aujourd'hui pour un métier qui n'existe pas dans 20 ans.

Speaker 2:

Non, effectivement. Puis, tu as raison, trevor, le côté adaptabilité, le côté humain, je pense. je ne parle pas qu'on est tous en psychologie ou en physio, tout ça, mais le côté humain, je pense, va être important pour garder le contrôle. La notion d'éthique, évidemment, le volet environnemental, je pense, va être important pour garder le contrôle, la notion d'éthique, bon, évidemment, le volet environnemental. je pense qu'on est dans un véhicule qui s'appelle la Terre. Excusez, je vais faire un petit éditorial ici. Ben, on est en train de dessouffler les pneus de notre propre véhicule. Donc, il va falloir trouver des façons de l'entretenir et d'y remédier. Donc, tout ce qui s'appelle biologie, tout ce qui s'appelle écosystème et tout, et la volée santé, le AI, va aider énormément Des recherches qui prenaient des dizaines d'années, avec le AI et les algorithmes, on va peut-être réussir à aller beaucoup plus rapidement. Ça, c'est bien.

Speaker 2:

Puis, là, ça va être de trouver ces nouvelles solutions-là. il va falloir les mettre en application. Donc, je pense que les nouveaux métiers vont être de ce côté-là, mais j'ai bien hâte de voir. puis, j'ai 50 ans, j'ai l'impression, j'ai l'intention, pardon, de rester actif pour au moins une vingtaine, d'aider nos populations, nos futures générations, à pas sauver la planète, parce que la planète va survivre. mais à nous sauver, nous comme espèce, tout simplement.

Speaker 1:

Oui, comme j'ai parlé avec un membre, un ami qui est dans notre place, un ami qui est sur dans notre place d'Ottawa, j'ai parlé au niveau de la planète. Il se dit la planète était ici avant nous et ça va rester après nous. On parle des milliards d'années et il y a une histoire, une mémoire qui est plus longue que la nôtre.

Speaker 2:

Effectivement. Puis, ce que je termine, ça a l'air du point de vue de l'humanité. Mettons sur 24 heures, ça fait genre 30 secondes qu'on est arrivé, nous, ou même pas 5 secondes. Puis j'ai eu une invasion de fourmis chez nous, présentement, puis je l'ai regardé, puis je me suis dit Hey boy, je pense que vous, vous allez être encore là dans 2000 ans, nous autres pas sûr. Donc, c'est ça.

Speaker 1:

Non, c'est correct. C'est exact les choses que je pense toujours. Donc je pense que j'ai temps pour une autre question, peut-être un peu softball. mais après plus de 26 ans, qu'est-ce qui continue de vous passionner?

Speaker 2:

En fait, on parlait du volet social, du volet humain. J'aurais voulu être médecin, j'aurais voulu être psychologue. J'aime avoir un impact sur les gens, j'aime aider, c'est ça qui me motive. Implanter des systèmes, faire plus d'argent en compagnie, aider les équipes de direction, c'est le fun. Mais moi, ce qui me drive le matin, c'est le fun, mais moi, ce qui me drive le matin, c'est de dire que, grâce au système qu'on a mis en place, il y a des travailleurs et des travailleuses qui soient sur le terrain, dans l'usine, au niveau du papier et même dans l'équipe de direction, qui vont dire hey, j'ai fini ma journée, je peux aller m'occu, fini ma journée, je peux aller m'occuper de mes enfants, je peux aller jouer au golf avec mes amis, je peux aller aider mon beau-frère avec son cabanon, j'ai du temps. Ça, c'est ce qui motive tous les matins. Puis, la façon qu'on l'a amené. Dans nos méthodologies, on travaille très, très, très fort sur l'expérience client, l'expérience employé, puis l'expérience des partenaires de l'organisation. Pourquoi? Parce que c'est ça qui va définir la signature de qui vous êtes comme organisation. Puis, c'est là que vous êtes capables de vous entendre entre vous sur quel genre de service on veut offrir. Puis, une fois qu'on a ça, on n'est pas dans les processus, on n'est pas dans les affaires compliquées. Là, on est capable de décliner et de proposer une feuille de route pour une transformation numérique, ou ce que j'aime mieux appeler une progression numérique ou une amélioration numérique, parce que transformation, ce n'est pas toujours nécessaire. Donc, on est capable, à ce moment-là, de pouvoir vraiment les conseiller, puis de toujours avoir l'expérience employée, client et partenaire en tête. Ça fait toute la différence au monde. Donc, cette façon d'approcher-là est très humaine. Puis, ça, je pense que moi, c'est ce qui me motive. Puis, j'ai beaucoup parlé des employés, puis des comités de direction. Mais moi, j'ai beaucoup parlé des employés et des comités de direction, mais moi, j'ai un amour fou pour les entrepreneurs. J'ai voulu en être un toute ma vie. Je le suis maintenant Et je deal avec des entrepreneurs depuis 26 ans.

Speaker 2:

On vient de faire le calcul ensemble, ces gens-là, le niveau de risque qu'ils prennent, la croyance qu'ils ont en ce qu'ils veulent faire. Souvent, ils ont des prisons. Ils deviennent avec une prison. Ils se créent une job, mais qui devient une prison pour eux, et ça, c'est très, très triste. Certains ont une prison dorée, certains font de l'argent, mais ils sont quand même dans une prison, et d'autres sont dans une prison pas dorée. Ils sont encore poignés là-dedans Donc, et la valorisation des organisations est souvent intimement reliée avec le fait que les opérations peuvent fonctionner sans la direction ou sans quelques joueurs clés.

Speaker 2:

Donc, quand je vous parlais de l'information, moi j'aide les travailleurs et les employés à finir à temps pour aller avec leurs amis et leurs familles, j'aide les entrepreneurs à faire la même chose, mais surtout d'ouvrir la porte pour que ça ne soit plus une prison. Ça, ça me motive au bout. Puis, une équipe de direction qui est moins stressée parce qu'elle n'est pas dans une prison, ça va avoir un impact positif sur le reste de l'organisation et sur la société. Donc, moi, j'ai vraiment un mindset de société quand j'admits qu'il y a J'adore ça On avait au Londres.

Speaker 1:

On a un de notre speaker en vedette qui a parlé à nous le deuxième jour. C'est une question pour elle Êtes-vous heureux dans votre vie ou cherchez-vous à être heureux au sujet de votre vie? J'ai pensé à ça. C'est comme on cherche toujours d'être heureux, mais c'est plus simple de juste être heureux dans le moment et de regarder ce qu'on fait, qui donne nous de plaisir, et j'entends ici, aujourd'hui, avec vous, que ton métier, ton passion, ça existe tout le temps, tous les jours, toujours facile, mais il y a une passion.

Speaker 2:

Donc, absolument, absolument, absolument. Moi même, j'ai une certaine forme de prison qui n'est pas encore dorée, mais elle me passionne Absolument. Moi-même, j'ai une certaine forme de prison qui n'est pas encore dorée. Je travaille là-dessus, mais c'est sûr que j'ai un angle qui m'aide beaucoup. Mais j'ai à apprendre C'est pour ça que je fais partie de Corporate Connection, c'est de rencontrer d'autres gens comme moi pour m'aider, et ainsi de suite. Ce que j'aime avec Corporate Connection, c'est qu'on est dans l'action, puis on est dans l'entraide.

Speaker 2:

Donc, puis, on a tous nos forces, on est tous capables d'illuminer un angle mort, que ce soit d'un point de vue fiscal, d'un point de vue légal, d'un point de vue TI, d'un point de vue comptabilité, d'un point de vue RH, on est tous capables de s'aider. mais surtout, on s'aide à, justement, qu'on n'ait pas une prison, qu'on ne se bâtisse pas une prison, qu'on soit capable d'aller chercher la liberté dont on a besoin pour pouvoir aider encore plus les autres, parce que si nous-mêmes on est attachés, ça devient difficile d'aider les autres. Donc, moi, c'est ce qui me motive, puis, moi, je fais ça avec les technologies de l'information.

Speaker 1:

C'est parfait. On va laisser ça à ce moment, parce que je pense que c'est une bonne note Alors qu'on arrive à la fin de cet épisode. No-transcript ont mis une lumière sur le rôle essentiel de la stratégie informatique pour naviguer dans ce domaine qui est vraiment complexe. Donc, premièrement, merci, Oui, vraiment ça me fait plaisir, trevor.

Speaker 2:

Trevor, puis merci pour avoir organisé tout ça, puis merci encore pour tes excellentes questions. Quand tu me dis non, non, pas besoin de préparation, je suis comme ok, let's go, let's go with the flow. Puis c'était impeccable.

Speaker 1:

Merci beaucoup, trevor merci, et je tiens également à remercier les incroyables membres de Corporate Connections Canada. On a parlé un peu de ton groupe, le Wolfpack, mais votre dévouement à établir des relations qui sont profondes et favoriser la croissance et la collaboration est vraiment louable. C'est grâce à ces liens que nous continuons à apprendre l'un des autres, à nous adapter aux nouveaux défis et à diriger avec confiance dans un monde qui est en constante évolution. Donc, n'oublions que le passage technologique est en constante évolution, apportant à la fois des défis et des opportunités. En tant que dirigeant, il est essentiel de rester informé, d'adopter l'innovation et de donner la priorité à la cyber-security pour protéger nos organisations. Donc, restez avec nous pour d'autres conversations inspirantes avec des leaders qui ont un impact profond dans leur domaine et, jusqu'à la prochaine fois, continuez à diriger en faisant preuve de vision, d'intégrité et d'engagement envers l'excellence Et, comme toujours, this is where leaders connect.